1997-2007

  • Patrice Gaillard & Claude
  • Morgane Tschiember
  • Bettina Samson
  • Lili Reynaud Dewar
  • Daniel Chust Peters
  • Bruno Peinado
  • Claire Fontaine
  • Stefan Nikolaev
  • Michelle Naismith
  • Sammy Engramer
  • Delphine Coindet
  • It’s Hip to be Square
  • Olivier Babin
  • Stéphane Calais
  • Pierre Malphettes
  • Pascal Poulain
  • Damien Mazières
  • Alain Declercq
  • Pierre Ardouvin

2007-2008

  • Pierre Vadi
  • FORTHCOMING3_ Quentin Faucompré
  • FORTHCOMING2_ Samuel Paugam
  • Mladen Bizumic
  • FORTHCOMING1_ Alexandre Barth
  • Pierre Ardouvin & Anne Brégeaut
  • Speed Dating2 (Fast&Furious)
  • Aline Bouvy & John Gillis

2008-2009

  • De l’Interprétation
  • Wilfrid Almendra
  • Mick Peter
  • Flavie Pinatel
  • Effondrement de l’onde de probabilité

2009-2010

  • Florian & Michaël Quistrebert
  • Mark Geffriaud
  • Tsarskaya
  • Une exposition de peinture
  • Plus réel que l’herbe #2 (low profile/high resolution)
  • Plus réel que l’herbe#1 (les cratères du futur)

2010-2011

  • Emilie Pitoiset
  • RN 137
  • Benjamin Valenza
  • Rocket Engine
  • Christophe Lemaitre

2011-2012

  • Clément Rodzielski
  • Julien Nédélec
  • Michael Riedel
  • Colloque Nouvelles frontières

2012-2013

  • Le péril vert
  • Un point de vue vu d’un point de vue
  • Benoît-Marie Moriceau
  • Blaise Parmentier
  • Rencontres européennes des lieux indépendants, alternatifs et associatifs
  • The Ride

2013-2014

  • Simon Collet
  • Nicolas Momein
  • Suite

2014-2015

  • Surmultiplié
  • Laëtitia Badaut Haussmann
  • Hoël Duret

2016

  • !Mediengruppe Bitnik & Adam Harvey

2017

  • Liv Schulman
  • Painting Spirit #1
  • L’extension des ombres
  • wrapped/unwrapped

2018

  • Julien Quentel
  • Pierre Jean Giloux
  • Camille Tsvetoukhine

2019

  • Painting Spirit #2
  • Jean-Christophe Norman
  • Les Nourritures Criées
  • Tiphaine Calmettes

2020

  • Les nourritures criées, l’exposition

2021

  • Charlotte Dalia
  • Outdoor is Indoor
  • Projection de « Shelter » au Wonder, Clichy
  • WAVE 2021 – Tsunami

2022

  • Shelter
  • Mental Geography
  • Absolute Beginners
  • Festival Attention Deficit Disorder
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Zoo galerie présente

RUST NEVER SLEEPS

Une exposition de

BRUNO PEINADO

du 8 avril au 20 mai 2006

Figure de la scène artistique des années 2000, Bruno Peinado, jeune montpelliérain post-diplômé à Nantes en 1993, revient à la Zoo Galerie pour la seconde fois avec une exposition personnelle — après celle, inaugurale, du nouvel espace de la galerie en 1998. Retour aux sources après une série d’expositions au Palais de Tokyo, au Migros Museum de Zurich, chez Parker’s Box et au Swiss Institute de New York, ainsi qu’en ce moment même dans Notre Histoire présentée au Palais de Tokyo et à la galerie Continua à San Gimignano.

Procédant par réappropriation d’images et de signes mass-médiatisés, Bruno Peinado opère toujours une métamorphose de ces derniers : inversion, détourage, agrégation, recontextualisation… les techniques sont presque aussi nombreuses que les objets utilisés.

Mêlant les médiums les plus divers, adjoignant à ses dispositifs picturaux des boules à facettes, des néons et des miroirs, Peinado pratique un dialogue des pièces qui est avant tout un dialogue ouvert au spectateur, qui peut se sentir chez lui, entouré de tous ces éléments familiers. L’œuvre de Peinado réfracte ainsi les reflets du monde. Basé sur le principe de la contamination mutuelle des éléments utilisés, ce travail s’inscrit dans ce que l’on pourrait qualifier d’esthétique du divers, un perpétuel mélange—des couleurs, des formes, des signes—qui s’érige pourtant aujourd’hui en un style bien particulier, parce que fondamentalement anti-pur.

La basse résolution s’affirme alors comme la norme de ces images séduisantes mais dont les couleurs se font baveuses dans les coins… Un envers du miroir des signes-stars dont le maquillage commence à couler en fin de soirée. Avec le composite comme marque de fabrique, ses pièces relèvent d’une tactique poétique de la digestion, à l’image de son fameux Bibendum black, ogre dévoreur de symboles ou de son cheval de Troie à la surface miroitante qui absorbe puis répercute les formes fragmentées de tout ce qui se trouve alentour. Alentour il y a les spectateurs bien sûr, la société worldwidisée, mais aussi l’histoire de l’art.

De ces détournements de formes se détache le fondamental, comme dans cette Vanity Flightcase, créée pour le Swiss Institute en 2005 et réactualisée ici pour sa première présentation en France.

Thème classique s’il en est, la vanité est revue selon des procédés chers à Peinado tels que la transformation en boule à facette et le mouvement rotatif de la pièce, ainsi que la flagrante dissemblance du socle avec son motif, puisque c’est une malle de voyage noire qui en fait office.

Posée verticalement, elle élève le motif de la vanité vers la lumière d’un spot et le rend sublime, comme désirable, à l’instar d’un go-go dancer silencieux et terrifiant. La mobilité et la vitalité toutes festives du crâne contrastent singulièrement avec la mort annoncée, tout comme l’hommage au minimaliste Mc Cracken par un artisan de la prolifération déjoue avec humour nos attentes par rapport à un tel type de reprise. Ou comment réussir un détournement de fond.

Bruno Peinado est représenté en France par la galerie Hervé Lœvenbruck, Paris.




Zoo galerie reçoit le soutien de la Mairie de Nantes, de la Région Pays de la Loire, du Conseil Général de Loire Atlantique et du Ministère de la Culture (Drac des Pays de la Loire)
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